L’objectif d’un pharmacien qui se trouve dans une commune dont le nombre de pharmacies est excédentaire peut être de fermer sa pharmacie tout en cédant sa clientèle dans les meilleures conditions possibles en terme d’indemnisation.
Il doit donc analyser les conditions de marché qui s’offrent à lui, c’est-à-dire d’offres et de demandes en matière de cession de fonds, d’éléments de fonds de commerce de pharmacie ou de licence (pour un transfert par exemple).
En cas d’impossibilité de transfert de sa pharmacie (abandon de clientèle, éloignement trop important des autres confrères,..) ou de difficultés de cession de son fonds de commerce, la fermeture d’une officine de pharmacie peut s’avérer être la meilleure alternative.
Elle sera cependant assujettie au préalable à l’avis de l'Agence Régionale de la Santé (A.R.S.), aux seules fins d’éviter notamment tout abandon de clientèle dans le quartier concerné par la fermeture.
Cette opération reste cependant toujours « délicate » à mener, tant sur le plan humain (il n’est jamais facile de se rapprocher de certains concurrents, de fermer son officine…) qu’en ce qui concerne la valorisation des éléments de fonds de commerce de pharmacie, la faisabilité étant directement liée à la nouvelle répartition de la clientèle entre pharmacies avoisinantes.
Soucieux d’obtenir un compromis équilibré entre confrères, les consultants Co-opt abordent ces opérations dans le cadre d’un état des lieux intégrant les données quant à la réglementation en vigueur mais également les facteurs de risque en matière de répartition de clientèle.
Fermer sa pharmacie pour cesser son activité
La faisabilité de ce type d’opération est directement liée à la définition de la zone de chalandise, à l’impact de la fermeture d’une pharmacie sur la clientèle des pharmacies avoisinantes.
Le titulaire qui est amené à rendre sa licence pour prendre sa retraite tente de récupérer la plus forte « indemnité » possible, alors que son confrère doit l’indemniser sans pour autant avoir une vision très précise de la clientèle récupérable.
Fermer sa pharmacie pour se réinstaller ou s'associer
Un titulaire peut souhaiter rendre sa licence avec pour objectif de se réinstaller ou de s’associer éventuellement avec le confrère qui l’aura indemnisé. Ces pharmaciens exerceraient donc ensemble en tant qu’exploitant sur un même point de vente, tout en optimisant la récupération de clientèle provenant de l’officine ayant fait l’objet de la fermeture.
Dans ce cas de figure, il s’agira de s’attacher à la fois à la nature des apports et à la future répartition du capital social entre les deux associés.
Il s’agira également de trouver le bon équilibre entre prix de cession et plan de carrière tout en intégrant les perspectives de croissance du dossier d’accueil.
De surcroît, il sera nécessaire d’intégrer, à travers l’élaboration de pactes d’associés, notamment les engagements et possibilités de sorties conjointes ou séparées de chacun des associés.
Pour finir, le choix de la forme juridique d’exploitation devra tenir compte des objectifs professionnels de chacun des associés à court terme, tant en interne qu’en externe, en intégrant notamment toute volonté de prises de participations ultérieures ou d’exploitation au sein d'une autre officine…
A travers la mise en place d’un conseil opérationnel de qualité, Co-opt facilite au quotidien ces opérations de « rapprochement » à travers un conseil fiable sécurisant les pharmaciens titulaires « investisseurs » tout en optimisant les conditions de sortie ou de plan de carrière des pharmaciens cédants…
C’est dans cet esprit que le réseau de consultants experts Co-opt enrichit et fait fructifier les relations entre confrères, au service du développement de tous les profils et tailles d’officines, en zone rurale comme en milieu urbain.
Pour toute information complémentaire à propos des fermetures de pharmacies liées aux opérations de regroupement de pharmacies, consultez le chapitre « je souhaite me regrouper en pharmacie »